Quels souvenirs et cadeaux ramener du Japon ?
J’ai eu envie d’écrire ce billet de blog sur les souvenirs et cadeaux du Japon en ayant en tête l’article de Fleur de Lys, du blog demi-demi, qui faisait état du contenu de ses valises au retour du Japon. Ce que je vais vous présenter ne sont que nos humbles choix, fortement liés à ma pratique de la cuisine japonaise et aux produits auxquels nous avons facilement accès à Paris. Je pense néanmoins que cela peut vous donner des idées ! Le blog est dédié à la cuisine, mais je me suis permis d’ajouter aussi quelques souvenirs non culinaires.
Le Japon, un pays où l’on aime (aussi) manger
On dit souvent que la France est le pays de la gastronomie, mais, soyons clairs, les Japonais pensent encore plus à manger que nous. Au Japon, il est possible de manger de tout, partout et à toute heure. Les rues des villes sont remplies de restaurants, les ramens s’aspirent jusque sur le quai des gares, accoudé à un micro comptoir et les ekibens, ces bentos de spécialités locales vendues dans les gares, se dégustent dans les trains… et puis les konbinis, superettes ouvertes 7 jours sur 7 et 24h sur 24 proposent toutes sortes de plats prêts à consommer et tout à fait honnêtes gustativement. Sans parler des émissions télé quotidiennes mettant en scène des peoples goûtant toutes sortes de nouveautés alimentaires et s’exclamant « oïshi ! », des livres, des manga… définitivement, le Japon est aussi un pays où l’on aime manger. Il y a donc de quoi faire pour ramener des cadeaux et souvenirs gustatifs de toutes sortes.
La problématique majeure : le poids et la place dans la valise !
C’est sans doute le plus frustrant lors d’un voyage au Japon, comme pour tout voyage long courrier. Il faut penser au poids et à l’encombrement de ses emplettes, alors que les tentations sont nombreuses et qu’il faut penser aux cadeaux pour ses proches et à ceux qu’on a reçus ! On rationne donc les liquides qui pèsent tout de suite très lourd et on verse une larme face aux Umeshu, sake et autres vinaigres de riz, hors de prix en France.
Alors quels souvenirs et cadeaux du Japon y avait-il dans nos valises ?
Une bouteille de sake
Il en fallait au moins une ! Celle-ci a été achetée au musée du Sake Gekkeikan Okura de Kyoto. La bouteille est la réplique de celle proposée par la JR au siècle dernier. Elle est vendu avec un verre équipé d’un dispositif censé éviter que le saké ne se renverse malgré les chahuts du train.
Une bouteille de vin de prune
Si vous ne connaissez par l’umeshu, cet alcool à base de prune umé japonaise, je vous encourage à goûter. Mon envie était d’en trouver de la naturelle, sans arôme. Ce vin de prune s’en rapproche, même si ce n’est pas précisément de l’umeshu.
Deux Yukatas de seconde main
Sorte de kimono de détente, le yukata se porte chez soi ou lors de son séjour dans les Ryokan, auberges traditionnelles japonaises proposant le dîner, le petit déjeuner, les futons sur tatami et le bain public d’eau chaude. Celui que j’ai choisi, d’un bleu proche de l’indigo cher aux Japonais, comporte un imprimé de libellules, motif choisi comme symbole par les samouraï, car la libellule vole toujours en avant et ne recule jamais.
Une petite poêle rectangulaire à tamagoyaki, en fonte, achetée dans le quartier Sennichimae Doguyasuji à Osaka
Les tamagoyaki sont ces délicieuses omelettes au bouillon, réalisées en multicouche. La poêle rectangulaire n’est pas indispensable mais elle permet d’obtenir un meilleur résultat. On en trouve en France mais de qualité médiocre. Ultrafines, en aluminium revêtu de téflon ou assimilé, que l’on peut jeter après 10 utilisations. Celle-ci est fabriquée par la marque Iwachu connue notamment pour ses théières en fonte. La poêle est petite, elle ne pèse donc pas plus d’un kilo.
Une pince à tamagoyaki
Gadget sensé faciliter les multiples manipulations du tamagoyaki. Je n’ai pas assez de recul pour juger de son côté indispensable ou non.
Une cuillère à miel révolutionnaire, made in Japan
Grâce à son manche incurvé, elle se pose sur le dessus du pot et laisse ainsi le miel restant s’écouler proprement, sans gâchis !
Du thé de la maison Ippodo
Un thé sencha au goût délicieusement fleuri, du gennmaicha à la saveur délicate de riz soufflé et d’autres délicieux thés de cette maison kyotoïte de renom.
Des tsukemono de wasabi de la région de Shizuoka
Les boutiques de tsukemono, pickles de légumes japonais, offrent un choix très étoffé et appétissant. La plupart devant rester au frais, le choix de ceux que l’on peut ramener est très limité. Heureusement que certains peuvent se conserver à température ambiante !
Du shoyu artisanal
Le goût et la finesse du shoyu artisanal sont sans comparaison. Moins salée que l’industrielle, elle offre une palette de saveurs incroyable. Une qualité non accessible en France en dessous de 15€ la fiole. Nous avons confectionné cette sauce lors de la visite d’une fabrique artisanale à Enshu Komatsu. Notre prénom est écrit dessus, un peu plus chic que le gobelet de chez Star-beurk.
Une écharpe teinte en indigo
Cette écharpe a été teinte en indigo par ma douce, à Ohara. Un souvenir à la fois artisanal et personnel !
Un bloc de bonite séchée du marché aux poissons de Tsukiji
J’avais déjà le rabot spécial permettant de râper la bonite, je voulais en profiter pour goûter celle d’une autre maison que mon fournisseur. La bonite séchée est la base du bouillon dashi maison mais peut également servir d’assaisonnement, saupoudrée sur des okomiyaki ou sur des légumes, avec un peu de shoyu. Si vous n’avez pas de rabot, un voyage au Japon est une bonne occasion d’en faire l’acquisition.
Des feuilles de nori du marché aux poissons de Tsukiji
Les feuilles de nori servent à la conception des makis mais peuvent également être découpées pour parfumer un bol de riz ou croquées telles quelles au petit déjeuner. Leur saveur est bien plus présente que celles vendues en France et leur couleur d’un noir profond et brillant.
Une tasse d’un artisan d’Izumi
Cette jolie tasse, au style brut, est décorée du motif de la libellule. Elle a été réalisée par un artisan d’Izumi.
Des portes baguettes rigolos, achetés à Osaka et au marché de Tsukiji
On se lâche, ça ne prend pas de place et ça permet de varier un peu les photos sur instagram…
Une bouteille d’infusion de thé à froid Hario
Cette bouteille était utilisée par les fermiers qui nous ont accueillis dans leur exploitation de thé vert. Faisons confiance aux spécialistes pour choisir du bon matériel, japonais de surcroît.
Un compagnon de frigo, fridge zoo
A chaque fois qu’on ouvre la porte, il dit bonjour, râle quand elle reste ouverte trop longtemps ou nous fait remarquer que nous devrions être au lit à cette heure-ci. Tout ça avec un accent du Kansaï, a-t-on pu lire. On a parfois envie de le faire taire, mais, au fond, il nous manquerait quand même !
Et en vrac
Du papier à origami, une serviette de toilette, des totebags, des magnets imitant des aliments, un sac à dos, des portes clés mascottes…
Nos amis japonais nous ont également gâtés
Nous avons eu droit à des éventails, un tablier traditionnel, des udons faites main, des crackers de riz, de la sauce pour nouilles froides, du jus de yuzu, de la pulpe de yuzu au piment, des kits pour fabriquer des ochasuke au fugu, des algues kombu, des algues nori, des tissus japonais, des champignons shiitake, du thé, du sake pétillant et des langues de chat au matcha.
Et enfin, pour nos amis et notre famille
Des chats manekineko animés, des kit kats au matcha, des Tokyo Banana (chiffon cakes fourrés à la crème caramel), des Ginza Strawberry (déclinaison des Tokyo Banana à la fraise), des éventails, une poupée kokechi, un yukata pour bébé, de la bière au wasabi, des mini bouteilles de sake, du café en sachets d’infusion torréfié au mont fuji, du thé de Shizuoka, une chouette artisanale en tissu.
Des produits de qualité, en voilà une bonne idée! Tout à fait d’accord concernant l’obsession des Japonais de manger!
Merci Fleur de Lys ! J’ai tellement hâte d’y retourner…
J’adore ce genre d’article, quand je voyage, j’ai toujours un sac dans la valise, qui devient bagage à main, plein, du linge, au retour, et la valise n’est quasiment consacrée qu’aux emplettes. Je crois que ce sont tous les asiatiques qui mangent tout le temps, ils ont une alimentation moins riche en protéines animales que nous en général, peu de viande et pas de laitages, donc ils compensent. C’est top d’avoir pu rapporter tout cela, j’adore les yukatas, la poêle et … le reste.
Merci Isabelle ! J’avoue qu’on a dû acheter des sacs supplémentaires et que la compagnie aérienne n’a pas été très regardante sur les nombre de bagages en cabine. Dans tous les cas, manger tout le temps, ça me va bien ;o)
Bonjour,
Merci pour ce superbe article et vos délicieuses recettes.
J’avais ramené du mélange shichimi de Nishiki market, je l’avais acheté à une dame qui le faisais sur le marché. Il était très parfumé et contenait ce poivre cert japonais bien particulier au goût citronné. Je désespère d’en retrouver un si bon en france, auriez vous un site internet où une référence à me conseiller?
Merci d’avance
Bonjour Delphine, merci beaucoup pour vos compliments ! J’ai deux fournisseurs de produits de qualité à vous conseiller. Il ont du shichimi mais je ne l’ai jamais goûté : nishikidori.com et workshop-isse.fr . J’irais plus vers nishikidori car ils sont par ailleurs spécialisés dans les épices. Ils ont tous les deux une boutique physique à Paris mais je ne sais pas si vous êtes amenée à passer par la capitale. Sinon, ils n’ont pas de shichimi mais des produits rares et de qualité (notamment de la vraie bonite), il y a le site anything-from-japan.com. Les frais de port sont élevés sur ce dernier site car l’expédition se fait du Japon. Dites-moi si vous trouvez votre bonheur !
Bonjour,
Merci pour votre rapide réponse. Nishikidori est malheureusement en rupture de petits sachets de shichimi, je vais donc attendre patiemment le réassort mais je garde le site en tête, je pense y trouver mon bonheur pour d’autres achats, merci beaucoup et bonne continuation!
Je vous en prie ! Au fait, le poivre dont vous parlez c’est probablement des baies de Sansho. En en mélangeant à du shichimi ordinaire, vous devriez vous rapprocher du goût de la petite dame 🙂 Je vais aller en chercher également chez nishikidori, cela me donne envie !