Comment se préparer au décalage horaire japonais ?

illustration du décalage horaire

Quand on voyage dans un pays lointain, on redoute toujours un peu le décalage horaire. Pour ma part, je pense évidemment à la fatigue qui pourrait un peu perturber les expériences des premiers jours, mais beaucoup plus à mon estomac !

Mes premiers jours au Japon, il y a deux ans, ont été très frustrants sur ce point. Moi qui rêvais de déguster les plats que j’adore au Japon, j’ai eu l’estomac noué pendant au moins quatre jours. J’étais donc bien décidé à éviter cela pour notre nouveau voyage, qui, de plus est, était plus court. Alors comment peut-on préparer son estomac avec un si grand décalage horaire ?

Le sens le plus difficile

Le décalage entre la France et le Japon varie de + 7 heures, lorsque la France est à l’heure d’hiver à + 8 heures, lorsque nous sommes à l’heure d’été (le Japon ne change pas d’heure). Je ne saurais expliquer pourquoi, mais on lit partout que le décalage horaire dans ce sens est le plus difficile à absorber, car on le prend de plein fouet au début du séjour.

L’idéal serait donc d’adopter l’horaire japonais quelques jours avant de partir. Mais le décalage entre la France et le Japon étant très important, vous comprendrez vite que cela relève de l’exploit, surtout avec une activité professionnelle. Heureusement, un compromis existe ! Si vous le pouvez, atterrissez au Japon en début de matinée, vous pourrez ainsi mettre en œuvre le même plan de bataille que nous avons suivi !

Nos conseils pour vous adapter au décalage

Comme je vous le disais, le prérequis était d’atterrir au Japon le matin. Notre avion partait donc de France la veille à la mi-journée. Nous avons préservé cette demie-journée en France pour commencer à nous mettre au diapason. Pour cela, j’ai établi un plan de bataille en mettant en regard les heures françaises et japonaises. l’idée était de gagner une journée en commençant à manger aux heures locales japonaises, avant même de prendre l’avion.

  • 5h (13h au Japon) : on se lève et on déjeune !
    C’est l’heure du déjeuner de midi au Japon, j’ai essayé de m’en approcher dans le menu que nous avons mangé. Cela a demandé un peu d’organisation, car il a fallu cuisiner la veille, mais j’ai trouvé cela amusant. J’ai donc préparé un petit déjeuner à la Japonaise, équivalent aux sets servis dans les restaurants le midi : bol de riz japonais, soupe miso, maquereau grillé, nattõ (fèves de soja fermentées), tamagoyaki (omelette roulée japonaise), salade de concombre aux algues wakame et thé japonais. Ma douce m’a suivi sur tout, sauf pour le maquereau, Ce bon déjeuner dans le ventre, nous avons dédié le début de notre journée à la préparation de la valise et au rangement de notre chez-nous, sans manger autre chose.
  • 11h30 (19h30 au Japon) : on dîne !
    L’avion décollant vers 13h, nous étions à l’aéroport. Il était temps de manger l’équivalent de notre dîner japonais, et nous avions très faim ! Le menu devait nous permettre de tenir durant toute notre vraie / fausse nuit japonaise dans l’avion. J’aurais pu pousser le concept jusqu’à préparer des onigiri, mais j’avais passé suffisamment de temps en cuisine. Nous avons donc plutôt opté pour un menu 100 % occidental acheté à l’aéroport.
  • 13h (21h au Japon) : l’avion décolle.
    Là, il a fallu résister. Non, il n’était pas question de prendre le repas servi par la compagnie, nous avions déjà « dîné » à l’aéroport. Pour contrer le doute, j’ai comparé les tristes barquettes servies dans l’avion avec les merveilles culinaires dont nous allions nous régaler au Japon. Si nous avions craqué dans l’avion, notre estomac aurait risqué de bloquer arrivés là-bas. J’ai uniquement pris le morceau de pain et de fromage et le petit dessert sucré, pour remplacer le petit déjeuner japonais, si l’avion avait du retard ou j’avais faim à la fin du vol. Et j’ai bien fait, car nous avons eu 3h de retard !
  • 9h + 3h de retard : atterrissage au Japon.
    Ça y est, nous avons commencé notre première journée au Japon. Nous avons suivi les heures de repas normales et n’avons pas fait de sieste pour « tenir » jusqu’à l’heure de coucher japonaise.

Pari gagné !

Nous avions redouté de ne pouvoir apprécier les repas japonais durant trois ou quatre jours, comme lors de notre premier voyage, eh bien, cela n’a pas du tout été le cas ! J’ai eu faim dès notre arrivée sur le sol japonais, aux heures locales. Ainsi, même si l’hôtesse m’a demandé deux fois si j’étais sûr de ne pas vouloir prendre le plateau, je n’ai absolument pas regretté ce choix. Évidemment, je m’organiserai de la même façon lors de notre prochain voyage au Japon !
Et vous, vous allez essayer ?

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